Bricolage, plomberie

les différents circuits d'évacuation de la maison, traitement des fuites, des bruits et des odeurs. plomberie

Le réseau d'évacuation de la maison. (les fuites, les bruits, les odeurs)

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- Les fuites

Les fuites sur les évacuations sont rares, car l'eau véhiculée est pratiquement sans pression. En général, au niveau des appareils, il suffit de resserrer ou de changer un joint. On resserre ainsi les bagues filetées des siphons ou les écrous des tampon des siphons à bouteille.

Dans le système de vidange

La fuite peut se produire :
- à la bonde : il suffit alors de resserrer l'écrou sous l'appareil pour comprimer le joint en caoutchouc. Il convient parfois de changer ce joint.
- à la pénétration, dans le siphon, de la tige de manoeuvre du clapet. Ne vous contentez pas de resserrer la bague : il faut plutôt démonter, sortir le ressort de la tige, nettoyer la sphère d'articulation et son logement, graissez avec de la graisse graphitée et remontez en serrant bien, mais sans bloquer.

Sur une chute verticale

Deux cas se présentent souvent :
- Un élément est fissuré. Cet accident se produit parfois, à l'emboitement femelle, sur d'anciennes canalisations en fonte. Il est alors nécessaire de procéder au remplacement de la pièce défectueuse. Si la fissure est peu importante on peut la colmater avec de la soudure à froid.
- La fuite est localisée à un joint en partie verticale basse. Si le montage a été bien fait, et si les éléments sont en bon état, il peut s'agir d'une conséquence secondaire d'un engorgement du collecteur. Ce détail sera vérifié avant de reprendre le joint. Si ce n'est pas le cas, la réfection s'effectuera de la façon suivante : cassez la couronne de ciment garnissant la partie évasée de l'élément femelle. Changez la garniture en filasse et remplacez la par de la filasse goudronnée. Refaites la couronne supérieure au mortier de ciment. Sachez que dans les installations récentes on trouve des joint d'étanchéité synthétiques, très résistant à la chaleur et aux agressions divers. Ce type d'assemblage ne requière aucun entretien.

Sur la colonne de chasse d'eau

Le tube qui descend du réservoir surélevé est maintenu sur la cuvette par un capuchon en caoutchouc. Le léger mouvement du tube et la vétusté du caoutchouc sont souvent la cause de fuites. il convient alors, soit de changer le capuchon en caoutchouc, soit de réaliser un joint au mastic. Pour ce faire, enlevez le capuchon, faites un joint au mastic entre le tube et la cuvette et replacez le capuchon, qui n'intervient alors que pour l'esthétique.

- Les engorgements

Les engorgements d'une canalisation peuvent avoir pour cause la chute d'un objet dans le siphon d'un appareil, ou l'accumulation progressive d'impuretés dans ce même siphon, ou dans la canalisation suivant ce siphon. Il faudra éviter l'emploi des "déboucheurs" présentés dans le commerce sous forme de cristaux ou en solution. Ces produits sont à base de soude caustique dont les conséquences secondaires (corosion) peuvent être graves pour la tuyauterie.

Le démontage du siphon

en cas de chute d'un objet dans le siphon, il faut fermer aussitôt les robinets, pour éviter que l'objet ne soit entrainé plus loin, et procéder à la visite du siphon.
Placez une cuvette sous celui-ci et et déposez la tubulure en dévissant les bagues de serrage s'il s'agit d'un siphon tubulaire en S en cuivre ou en plastique, ou démontez le bouchon vissé ou la bride pour les autres modèles.
Il convient de bien maintenir la tuyauterie lors du démontage pour éviter de faire supporter aux joints les efforts développés par la clé à molette ou la pince réglable.
En présence d'un siphon chromé apparent (lavabo ou bidet), entourez l'écrou ou la bague moletée de deux tours de ruban adhésif pour éviter le marquage, par les outils, des parties qui sont polies.

La ventouse

Pour désengorger un siphon, la ventouse doit être préférée à tout autre système, car elle ne cause pas d'avarie. On l'utilisera en aspiration : on commence par remplir d'eau la cuve de l'appareil, puis on soulève brusquement la ventouse après l'avoir comprimé doucement mais fortement.
Il ne faut pas chercher à chasser les objets qui obstruent le passage, mais à les extraire par la bonde (ce sont en général des amas de cheveux dans les appareils sanitaires et des débrits d'aliments dans l'évier).
Pour les cuvettes de w-.c., on utilise également la ventouse, mais expulsion. Toutefois, s'il s'agit d'un objet de taille supérieure au diamètre du siphon, on s'efforcera de l'extraire.

Savoir utiliser un furet

C'est un outil métallique qu'il faut manier avec prudence, sans jamais forcer. Il sera utilisé dans les cas extrèmes, lorsque la ventouse n'est pas efficace ou pour essayer de récupérer un objet qui est tombé dans la tuyauterie.
Introduisez votre furet par un bouchon de dégorgement ou par un tampon de visite (sur le collecteur). Des accessoires peuvent se visser en tête : écouvillon, queue-de-cochon, piston en caoutchouc, etc. Chacun a un rôle particulier. Ces éléments sont fixés par vissage au bout du câble semi-rigide. Il faut donc toujours tourner le furet dans le sens de vissage.
Dans ce cas également, on tentera de tirer à soi l'obstacle, par l'emploi de la queue-de-cohon, plutôt que d'essayer de l'expulser vers la descente générale. Les tampons de visite, très utiles sur les tuyauteries d'écoulement intérieures, sont indispensables sur les réseaux extérieurs.

- Les bruits et les odeurs

Parmis les désagréments que peut causer un installation mal réglée, on peut citer le bruit, et le désamorçage des siphons qui provoque les remontées de mauvaises odeurs.

Les bruits

- Le bruit peut être causé par la brusque dillatation des canalisations, lorsqu'elles sont notamment en cuivre ou en plastique. En effet, le coefficient de dilatation du PVC est sept fois plus élevé que celuide la fonte et cinq fois plus que celui du cuivre. La présence de "points fixes" (c'est à dire de blocage de la canalisation dans la maçonnerie) et de joints de dilatation permettra de limiter et surtout de contrôler les effets dus aux variations de températures. Il est également souhaitable d'employer des colliers de fixation un peu plus grands que la tuyauterie ou garnis d'une fourrure en matériau souple.
- Le bruit peut également être provoqué par l'écoulement de l'eau. Une trop grande vitesse d'évacuation provoquera un siphonnage lorsque la canalisation d'évacuation est sous-dimensionnée. Le remède consiste alors à choisir une pente modérée et un diamètre de la tuyauterie d'écoulement supérieur à celui du raccord du siphon. Lorsque l'on se raccorde sur une chute déjà existante, la mise en place d'une ventilation secondaire "quand c'est possible" donne toute garantie de bon fonctionnement
En l'absence de ventilation secondaire, et dans l'impossibilité d'en créer une, il est possible de combattre les bruits d'écoulement, selon une méthode empirique, en modifiant les diamètres des canalisations. La pente étant très faible, il faut choisir pour la tuyauterie d'évacuation le diamètre supérieur à celui du siphon, la chute verticale étant au moins de deux tailles de plus que le siphon.

Les odeurs

Les odeurs sont la conséquence directe du désamorçage des siphons. La garde d'eau, c'est à dire la hauteur du joint hydraulique, est fixée réglementairement à 50 mm, ce qui est un minimum.
Le désamorçage des siphons a une seule cause, l'insuffisance ou l'absence de ventilation. Celà se produit quand il y a une mauvaise conception du réseau ou que la ventilation est obstruée.
La mauvaise conception ou la modification d'un réseau d'évacuation existant doit amener la création de ventilations secondaires en respectant les diamètres suivants :
- w-.c. : diamètre 40 mm
- baignoire : diamètre 40 mm
- évier : diamètre 30 mm
- lavabo ou bidet : diamètre 20 mm
En principe, la ventilation secondaire devrait déboucher en dehors de la toiture, mais il est courant de la raccorder sur la chute principale, elle-même ventilée à 1 m au dessus du dernier siphon raccordé. Les réseaux de ventilation secondaire peuvent être aisément réalisés en tube de cuivre ou même de plastique. Les règles d'installation sont les mêmes que pour les évacuations, car des condensations sont toujours possibles.
Il est donc nécessaire de respecter les pentes et de raccorder le pied de la colonne de ventilation secondaire à la chute principale. Quand il est impossible de créer un tel réseau, on peut admettre "quoique cette disposition ne soit pas réglementaire" la mise en place d'un reniflard. Il s'agit d'une soupape qui "casse le vide" formé par la descente de la masse d'eau formée par le volume de vidange. Les reniflards en métal ou en matière plastique sont composés d'un clapet mobile qui se soulève pour laisser passer l'air atmosphérique. Dès que le vide est comblé, le clapet se referme, interdisant aux odeurs de se dissiper dans les locaux habités.
La mise en place de reniflards est réalisée soit en bout de tuyauterie d'évacuation soit en tête de la chute, si le collecteur d'évacuation inférieur se trouve ventilé de façon permnente par une autre chute débouchant hors de la toiture.
Le désamorçage des siphons est parfois provoqué par l'obturation de la chute. Il suffit que la canalisation verticale soit bouchée en amont de l'évacuation concernée pour que la ventilation s'établisse par les siphons ammenant des bruits d'écoulements et l'entrainement de la garde d'eau.
L'origine de cette obstruction provient le plus souvent d'une accumulation accidentelle de matières après une jonction ou un piquage mal réalisé. Il faut ramoner la chute verticale.

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